O voleur

(11 fevrier)
Ce matin, diantre, que ne vis-je, ou plutot que ne vis-je pas, depuis le chambranle de la porte de mon humble demeure provisoire ?
Une absente, une manquante, un trop plein d'espace à cote d'une de mes sandales...
diable, il manquait l'autre.
O voleur, me dis-je !
Quel est donc ce malotru qu'a jugé bon de me soustraire la demie de mon principal moyen de locomotion ?
Après un court temps d'incertitude, Dieu étant de mon parti, mon voisin de palier retrouvat la dite sandale, momentanément disparue, à l'étage inférieur de mon logis de fortune. J'en fus soulagée et bien heureuse.

Jamais je ne connus l'identité de mon brigand mais je n'en soupconne pas moins l'un de ces macaques (1) qui pullulent en Inde.

(1) : du dit brigand, n'y point voir de référence ou d'allusion à l'humain indien qui n'a pas d'appendice semblable au macaque, autrement dit singe poilu à longue queue.
Ni non plus y voir quelconque lien entre ce macaque et le récipiendaire des noix de coco

P.S. Texte librement inspiré d'Alexandre Dumas, auteur de 'Les Trois mousquetaires' que je lis actuellement.